
elle est
Happé
Hélé
Par ses pommes
Par ses poèmes
Je souffre mais je m'acharne
C'est un gouffre qui se décharne
Que je contemple
Un paysage tragique et triste
Sensuel et ample
Qui ne demandait qu'à verdoyer voluptueusement
S'il avait connu le bon herboriste
Mais poignante, terriblement,
La femme qui écrit se fait nature
Vivante sous la torture
Elle reste vie
Elle pleure et rit
Elle s'immole et pourtant jouit
Elle garde courage
Dans cette macabre danse
C'est à son insolence et à sa résistance
Que va mon premier hommage
moi je dis
Halte à la poudre de henné !
pensées instantanées
lune sans hale
ni henné
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